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Sciences

L’ordinateur quantique de Google a créé un « cristal temporel »

L’objet défie les lois de la physique et pourrait révolutionner le fonctionnement des futurs ordinateurs. Des scientifiques affirment avoir réussi à créer un cristal temporel pendant environ 100 secondes, au cœur du processeur quantique Sycamore de Google. C’est la première fois que cette étrange et fascinante matière a pu être observée suffisamment longtemps pour être étudiée.

Un cristal temporel est un concept qui a été présenté pour la première fois en 2012 par le physicien américain Frank Wilczek ; le terme désigne une structure composée d’un groupe de particules ordonnées selon un motif répété, tel un cristal classique, mais qui se déplacent et retournent à leur état d’origine de façon périodique, tel un oscillateur. En d’autres termes, l’arrangement des cristaux standards se répète dans l’espace, tandis que celui des cristaux temporels se répète dans le temps.

Mais surtout, ils sont capables de passer indéfiniment d’un état à l’autre sans apport d’énergie, comme une horloge à mouvement perpétuel, et sans jamais en perdre non plus. Ainsi, ces cristaux vont à l’encontre de l’une des lois les plus importantes de la physique, le deuxième principe de la thermodynamique, qui stipule que toute transformation d’un système s’accompagne d’une augmentation d’entropie (qu’on peut assimiler au « désordre » du système). Bien qu’ils existent dans un état de flux constant, ces cristaux restent stables. Ils constituent en quelque sorte une nouvelle phase de la matière.

Comme un pendule qui ne cesse de se balancer

Tous les systèmes tendent à évoluer vers un état plus désordonné, où l’énergie est répartie uniformément. Mais les cristaux temporels ne suivent pas cette règle fondamentale. Au lieu de s’approcher lentement de l’équilibre thermique — de manière à ce que leur énergie ou leur température soit également répartie dans leur environnement —, ils restent coincés entre deux états d’énergie supérieurs à cet état d’équilibre, passant indéfiniment de l’un à l’autre.

Pour expliquer ce comportement, Kurt von Keiserling, physicien à l’Université de Birmingham, fait l’analogie avec une boîte scellée remplie de pièces de monnaie, que l’on secouerait un million de fois. À mesure que les pièces ricochent et rebondissent les unes sur les autres, elles « deviennent de plus en plus chaotiques, explorant toutes les sortes de configurations possibles » jusqu’à ce que les secousses s’arrêtent et que la boîte soit ouverte : les pièces se retrouvent alors dans une configuration aléatoire, avec environ la moitié des pièces côté pile et l’autre moitié côté face — et ce, quelle que soit la façon dont les pièces étaient disposées au départ.

Il faut à présent considérer les qubits du processeur quantique de Google comme ces pièces de monnaie. De la même manière que les pièces de monnaie peuvent se retrouver du côté pile ou face, les qubits peuvent prendre la valeur 1 ou 0, ou plutôt, une superposition de ces deux états de base. « Ce qui est étrange avec les cristaux temporels, c’est qu’aucune secousse, aucun passage d’un état à un autre, ne peut faire passer les qubits du cristal dans l’état d’énergie le plus bas, qui est une configuration aléatoire », souligne von Keiserling. Les qubits ne peuvent que passer de leur état initial à leur deuxième état, puis revenir en arrière. « Cela n’a pas l’air aléatoire. […] C’est comme si [le cristal] se souvenait de son apparence initiale et qu’il répétait ce schéma au fil du temps ».

Un cristal temporel est donc comme un pendule qui ne cesse de se balancer. Mais aucun objet à grande échelle ne peut se comporter comme tel ; même un pendule complètement isolé de toute friction et de toute résistance à l’air finira pas s’arrêter. « L’énergie commence par être concentrée dans le centre de masse du pendule, mais il y a tous ces degrés de liberté internes — comme les façons dont les atomes peuvent vibrer à l’intérieur de la tige — dans lesquels elle sera finalement transférée », explique Achilleas Lazarides, physicien de l’Université de Loughborough. Seule la mécanique quantique permet aux cristaux temporels d’exister.

La preuve d’une nouvelle phase de la matière

Dans le monde quantique, les objets se comportent à la fois comme des particules ponctuelles et comme de petites ondes, lesquelles définissent la probabilité de présence d’une particule. Le hasard peut faire que l’onde de probabilité s’annule partout, sauf sur une petite région : la particule devient alors localisée.

Les chercheurs ont utilisé ce processus de localisation comme base de leur expérience. Ils ont utilisé 20 bandes d’aluminium supraconducteur pour créer leurs qubits, puis ont programmé chacun d’eux dans l’un des deux états possibles. En projetant un faisceau de micro-ondes sur les bandes, ils ont alors pu faire passer leurs qubits d’un état à l’autre. L’équipe a répété l’expérience des dizaines de milliers de fois, s’arrêtant à différents endroits pour enregistrer les états dans lesquels se trouvaient les qubits. Ils ont alors constaté que ces derniers n’alternaient qu’entre deux configurations, et qu’ils n’absorbaient pas de chaleur issue du faisceau de micro-ondes : ils avaient donc créé un cristal temporel.

Ils ont également pu prouver que leur cristal temporel était une phase de la matière. Pour qu’un élément soit considéré comme tel, il doit généralement être très stable face aux fluctuations. En effet, les solides ne fondent pas si la température ambiante varie légèrement, tout comme de légères fluctuations n’entraînent pas l’évaporation ou la congélation soudaine des liquides. Or, en modifiant légèrement la température du faisceau de micro-ondes utilisé, les chercheurs ont constaté que les qubits continuaient à basculer d’un état à l’autre.

Autre caractéristique du passage d’une phase à une autre : la rupture des symétries physiques, autrement dit l’idée que les lois physiques soient les mêmes pour un objet en tout point du temps ou de l’espace. De la même manière que l’eau que l’on refroidit en dessous de 0 °C devient un cristal dans l’espace en brisant la symétrie spatiale, les cristaux temporels deviennent comme tel en brisant la symétrie temporelle. Avant leur transformation en phase de cristal temporel, les qubits affichent une symétrie continue à chaque moment. Mais les qubits finissent par rompre avec la symétrie discrète de translation temporelle imposée par le faisceau périodique de micro-ondes. Ce sont les premiers objets connus capables de faire cela.

Mais comme tous les ordinateurs quantiques, le Sycamore de Google souffre de décohérence, ce qui peut provoquer une dégradation des états quantiques des qubits, et signifie que les oscillations des cristaux temporels s’atténuent inévitablement lorsque l’environnement interfère avec le système. Les chercheurs travaillent donc à isoler plus efficacement leur processeur pour remédier au problème. Si Google s’intéresse de près aux cristaux temporels, c’est parce qu’ils peuvent potentiellement alimenter des ordinateurs quantiques ultra-puissants, capables d’effectuer des calculs à grande échelle beaucoup plus rapidement qu’un superordinateur standard.

Source : TrustMyScience / https://arxiv.org/abs/2107.13571
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Math

Quelles mathématiques pour l’ingénieur du XXIe siècle confronté aux systèmes complexes ?

Retour sur la conférence organisée par l’Ecole le 26 mai 2018 à l’Institut Henri Poincaré à Paris. Présentation sur ce thème d’Erick Herbin, directeur du département de mathématiques.

Source : Chaîne Youture de CentraleSupélec

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Math

Pour avancer sur le programme de math de seconde

Voici un site qui donne accès gratuitement aux cours et ressources en math de la seconde à la terminal : https://www.schoolmouv.fr/eleves/mathematiques

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Sciences

Des chercheurs ont généré un univers virtuel complet, et c’est téléchargeable…

Cette dernière décennie marque un tournant majeur pour l’étude et la compréhension de l’Univers et de son évolution, notamment grâce à de nouveaux environnements virtuels de simulation permettant aux scientifiques de générer des univers virtuels avec un niveau de détails impressionnant, afin d’en étudier certains mécanismes. Récemment, des chercheurs ont produit la simulation la plus vaste et la plus détaillée à ce jour.

En modifiant différents paramètres de ces simulations, les astronomes peuvent voir comment des éléments tels que la matière noire et l’énergie noire jouent un rôle dans notre univers. Récemment, des chercheurs du projet de simulation Uchuu ont publié les données de leur dernière simulation, la plus détaillée à ce jour, permettant à quiconque disposant des moyens techniques et des connaissances d’implémentation nécessaires de reproduire leur univers virtuel.

La simulation d’univers la plus vaste et la plus détaillée à ce jour

La dernière simulation Uchuu, décrite dans un article publié récemment sur le serveur de préimpression arXiv, est la plus grande et la plus détaillée des simulations d’univers jamais réalisées. Elle contient 2,1 billions de « particules » (12800³) dans un espace de 9,6 milliards d’années-lumière.

La simulation modélise l’évolution d’un univers virtuel sur plus de 13 milliards d’années. Elle ne se concentre pas sur la formation des étoiles et des planètes, mais étudie plutôt le comportement de la matière noire dans un univers en expansion. Cependant, « les prochaines versions comprendront des cartes de lentilles gravitationnelles et des catalogues de galaxies fictives, d’amas de rayons X et de noyaux actifs de galaxie », écrivent les chercheurs dans leur document.

Le niveau de détail d’Uchuu est suffisamment élevé pour que l’équipe puisse identifier l’ensemble des objets cosmiques connus, des amas de galaxies aux halos de matière noire des galaxies individuelles. Comme la matière noire constitue la majeure partie de la matière de l’Univers, elle est le principal moteur de la formation des galaxies et des amas.

distribution matiere noire simulations uchuu
Distributions de matière noire à partir des simulations Uchuu, à différentes échelles. © Ishiyama et. al, MNRAS, 2021

Comme vous pouvez l’imaginer, la puissance de calcul et la capacité de stockage nécessaires pour créer un modèle aussi détaillé sont ahurissantes. L’équipe a utilisé le superordinateur japonais spécialement conçu pour l’astronomie ATERUI II, qui possède plus de 40 000 coeurs. Pour un ordinateur commun, un total de 20 millions d’heures de calcul aurait été nécessaire pour générer la simulation, produisant plus de 3 pétaoctets de données (3000 téraoctets).

3000 téraoctets de données (soit 360 000 films HD)
Cela représente 3000 To (soit 3 millions de Go, ou 360 000 films HD). Grâce à une compression à haute densité, l’équipe a toutefois réussi à compresser les données dans un espace de stockage de 100 To seulement. Cela reste certes impressionnant, mais ça a l’avantage d’être stockable sur un seul disque. Vous pouvez accéder aux données via GitHub (liens sur skiesanduniverses.org), où l’équipe d’Uchuu a téléversé ses données brutes.

En plus d’être une simulation cosmique détaillée, Uchuu peut être utilisée par tout astrophysicien nécessitant des données de simulation. Au fur et à mesure que de grandes études du ciel et d’autres simulations seront créées, les données deviendront si volumineuses que les technologies d’extraction et de compression des données joueront un rôle crucial dans la recherche en astrophysique.

Sources : https://trustmyscience.com/chercheurs-genere-univers-virtuel-complet-telechargeable/

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Sciences

Un mystérieux signal a été détecté au centre de la Voie Lactée

Depuis plusieurs années, des radiotélescopes australiens détectent un signal provenant du centre de la Voie Lactée, dont l’origine est encore inconnue.

L’Askap est une technologie australienne qui regroupe l’un des réseaux de radiotélescopes les plus sensibles et les plus performants au monde. En effet, ce réseau a déjà permis à des astronomes de découvrir des galaxies entières.

Crédit photo : Askap

Depuis quelques années, les radiotélescopes australiens ont détecté à plusieurs reprises un signal dans l’espace, qui proviendrait du centre de la Voie Lactée.

Un signal inconnu dans l’espace

Entre avril 2019 et août 2020, ce signal mystérieux a été enregistré 13 fois par le réseau australien. Récemment et pour la première fois, il a été détecté en février et en avril 2021 par un radiotélescope situé en Afrique du Sud. Baptisé ASKAP J173608.2-321635 par les astronomes de l’université de Sydney, ce signal est très variable puisqu’il peut parfois durer plusieurs semaines, puis disparaître soudainement.

Ce signal n’existe nulle part dans les archives des astronomes, qui n’avaient jamais capté ce signal auparavant. Ainsi, ce phénomène récent est toujours un grand mystère inexpliqué.

L’origine du signal toujours inexpliquée

Crédit photo : Pixabay

Ce signal interpelle les scientifiques puisqu’il n’est accompagné d’aucun autre signal ni d’aucun rayon X. Pour cette raison, les astronomes affirment qu’il ne provient pas d’une étoile éruptive. Une enquête a été ouverte pour découvrir ce qui est à l’origine de ce signal.

Selon les hypothèses soulevées par les scientifiques, il pourrait être lié à un événement inhabituel dans l’espace, puisqu’un fait similaire s’était déjà produit lors de l’explosion d’une étoile, qui avait avalé un trou noir.

Jusqu’à présent, les astronomes pensent qu’il s’agirait d’un signal provenant du centre de la Voie Lactée. Trois autres signaux similaires avaient déjà été enregistrés dans les années 2000, sans que l’on puisse en expliquer l’origine.

Source : https://www.demotivateur.fr/article/un-mysterieux-signal-a-ete-detecte-au-centre-de-la-voie-lactee-26001

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Math

Méthode du pivot de Gauss

La méthode du pivot de Gauss est une méthode pour transformer un système en un autre système équivalent (ayant les mêmes solutions) qui est triangulaire et est donc facile à résoudre. Les opérations autorisées pour transformer ce système sont :

  • échange de deux lignes.
  • multiplication d’une ligne par un nombre non nul.
  • addition d’un multiple d’une ligne à une autre ligne.

Prenons l’exemple suivant :

On conserve la ligne L1, qui sert de pivot pour éliminer l’inconnue x des autres lignes; pour cela, on retire L1 à L2, et 3 fois L1 à L3. On obtient :

On conserve alors la ligne L2 qui sert de pivot pour éliminer y de la troisième ligne; pour cela, on remplace la ligne L3 par L3+L2. On trouve :

Ce dernier système, triangulaire, est facile à résoudre : la dernière ligne donne z, en reportant, la deuxième ligne donne y, etc…

Source : https://www.bibmath.net/dico/index.php?action=affiche&quoi=./g/gausspivot.html

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Divers

Finland’s Mysterious 18th-century Baltic Sea Ship Has Been Identified!

In June 2011, a Finnish treasure hunting company was scanning the Baltic Sea in the Gulf of Bothnia when “they claimed” their sonar captured what tabloid newspapers reported was “a sunken UFO.” While most scientists agree that the 2011 Baltic Sea discovery is most likely a natural geological formation , another mystery craft has just been identified by a team of divers in the Baltic Sea. The divers who discovered the “mystery shipwreck” said the “near-perfect” ship they found on the Baltic Sea floor in 2020 was “miraculous.”

Now, that mysterious Baltic Sea ship that was discovered between the mainland of Finland and the Estonian island of Hiiumaa has been identified. The Badewanne dive team that found the Baltic Sea wreck consists of voluntary divers of different nationalities. The team specializes in documenting wrecks in the Gulf of Finland. Another team of archaeologists and maritime historians solved the ship’s identity, and the answers are amazing.

A bird motif on the Baltic Sea ship, which was initially discovered on the seafloor off the coast of southern Finland in July 2020, and then intensively researched by various experts. (Handle Productions)

A bird motif on the Baltic Sea ship, which was initially discovered on the seafloor off the coast of southern Finland in July 2020, and then intensively researched by various experts. ( Handle Productions )

The Baltic Sea Ship Mystery Solved By Its Ancient Motifs

Discovered in great condition at a depth of 85 meters (279 feet) in the Baltic Sea last summer, the Dutch “fluyt” ship was engineered to “carry maximum cargo with minimum crew,” according to a report in Dutch News . The identity of the ship remained unknown until a team of deep-sea archaeological divers discovered “carved motifs on the transom.”

Archaeologist Niklas Eriksson of Stockholm University, who led the team of divers that solved the mystery of the 400-year-old sunken ship , said the archaeologists are now celebrating a “miraculous breakthrough.”

An article on Diver Net quotes Minna Koivikko, from the Finnish Heritage Agency, who said the discovery “restores one’s faith in miracles.” Koivikko revealed to the media that the ship was named “Swan.”

Furthermore, it is known the craft was built in 1636 AD, and the archaeologists believe that closer examinations of the transom will reveal the coat of arms for the ship’s home port. Archaeologist Martijn Manders, from the Cultural Heritage Agency of the Netherlands, said the new information found on the ship might even yield the names of the crew members.

A 3D photogrammetric model of the fluyt Baltic Sea ship as it was found on the Baltic Sea floor. Orthometric projection model made with Metashape software. (Handle Productions)

A 3D photogrammetric model of the fluyt Baltic Sea ship as it was found on the Baltic Sea floor. Orthometric projection model made with Metashape software. ( Handle Productions )

A Ghost Ship Symbolic Of Dutch Pride

Professor Eriksson said that while divers have found fragments of motifs on previous dives, now archaeologists “have the entire composition.” And with the newly discovered motifs the team of researchers can now identify the ship in the same way that people in the 17th century did, according to Dutch News, who also said this specific design of seaborne craft “helped forge the Dutch Empire.”

The “fluyt” was a three-masted vessel with a capacious hull, so designed to maximize her cargo capacity. It also had specially designed rigging so that smaller crews could hoist and maintain the sails, and this rig structure also enabled more space, and therefore cut operational costs. Manders said the fluyt highlighted “the typical Dutch approach to ship building and symbolized the flourishing seafaring trade of the time.”

A drawing of a typical three-masted Dutch fluyt ship by Wenceslaus Hollar (1607–1677). (Wenceslaus Hollar / Public domain)

A drawing of a typical three-masted Dutch fluyt ship by Wenceslaus Hollar (1607–1677). (Wenceslaus Hollar / Public domain )

Fluyts: Kings Among The Fleets Of Early Globalization

The discovery of this ship will add volumes to what is known about how fluyts operated. Moreover, it will almost complete archaeologists’ picture of an ancient transportation vessel that was “a simple, common ship, that created the right circumstances for early globalization ,” according to professor Niklas Eriksson.

Putting the discovery into historic context, when the ship was afloat and serving the Dutch Empire , it added to what was a global powerhouse. In the mid-17th century Dutch ships carried around half of all of Europe’s produce and goods. The ship was functional in a period of European history that is known as “The Dutch Golden Age ” and that nation’s maritime power lasted until the late 17th century.

Manders told Dutch News that the team of researchers invited amateur sleuths who are interested in maritime history to join in the search for more clues. The heritage specialist explained that new research archives have become available in digital form online, and that this whole investigation “is an interesting puzzle, just the thing for a bad summer.”

The story of the divers who discovered the ship, and the archaeological team who researched and interpreted the motifs, is currently being made into a new documentary by Handle Productions of Helsinki, Finland, which Ancient Origins will no doubt discuss after it’s aired.

Top image: The once-mysterious Baltic Sea ship as it was first discovered by a volunteer dive team in July 2020 off the coast of Finland. The ship has now been identified as a Dutch three-masted fluyt, based on expert research by a diverse time of archaeology experts.      Source: Badewanne team / Handle Productions

By Ashley Cowie

Source : https://www.ancient-origins.net/news-history-archaeology/baltic-sea-ship-0015759

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Math

Yvan Monka, le prof youtubeur qui fait aimer les maths

Cet agrégé de mathématiques a vu sa notoriété exploser depuis le confinement. Il est désormais suivi par 1,4 million d’élèves, tout en se gardant bien de jouer les stars.

« Bonjour, dans cette vidéo, je te propose de revoir tout le cours sur le théorème de Pythagore… » Devant un tableau blanc, Yvan Monka apparaît, demi-sourire, lunettes cerclées de noir. Puis le cours de maths débute, clair et précis. Et les élèves plébiscitent ce sérieux.

Depuis le confinement, en effet, la chaîne YouTube « M@ths-et-tiques » est suivie par 1,4 million d’élèves de tous âges et son créateur est devenu une mascotte, régulièrement promu « père idéal » ou « prof préféré » sur les réseaux sociaux. L’intéressé avoue sa fierté « d’avoir pu contribuer à faire mieux accepter une matière difficile ».

Il faut dire que, pour beaucoup, les cours en ligne d’Yvan Monka ont fait office de bouée de sauvetage, à l’heure de la fermeture des écoles et des cours en distanciel. « Certains estiment que je les ai aidés à décrocher le brevet ou le bac ou à comprendre quelque chose aux équations à deux inconnues »,concède cet homme modeste, professeur de lycée à Strasbourg, marié et père de deux filles de 19 et 24 ans, « dont l’une est professeure de maths ».

Des recettes, au fond, très classiques

Lui se défend bien d’être un défenseur acharné du Web. Yvan Monka explique son succès par des recettes, au fond, très classiques : « Pour être un bon prof, il faut aimer les enfants et la matière qu’on enseigne, moi, j’adore les maths ! » Pourtant, ce pédagogue hors pair a su flairer très vite le potentiel pédagogique de la vidéo lors d’ateliers organisés par l’académie de Strasbourg. « Elle permet de mettre sur pause, de repartir en arrière quand on n’a pas compris. Bref, d’étudier à son rythme, détaille-t-il. Les enfants regardent mes vidéos quand ils sont au calme dans leur chambre. Ils sont, du coup, plus réceptifs. »

→ RELIRE. Quand les devoirs « polluent » la vie de famille

Depuis, Yvan Monka propose des cours pour tous les niveaux et toutes les sections. Sa vie s’en trouve changée : « Grâce à la pub, pour la première fois de ma vie, je peux reverser de l’argent à des associations caritatives », confie-t-il. Il doit aussi gérer sa soudaine célébrité. « Mes collègues me chambrent et certains jeunes m’arrêtent dans la rue pour me demander une photo. J’ai parfois l’impression de jouer un rôle qui n’est pas le mien. »

« Mes vidéos ne viennent qu’en appoint »

Yvan Monka préfère ramener un peu de raison dans cet engouement. « Mon rôle n’est jamais que complémentaire de celui du professeur dans sa classe. Le cours traditionnel, celui où on peut poser des questions, reste le seul véritable. Mes vidéos ne viennent qu’en appoint »,insiste-t-il, s’alarmant de la volonté de « faire moderne » à tout prix.

« Certains professeurs se contentent désormais de renvoyer à des cours en lignePourtant, rien ne vaut l’échange avec l’élève, en classe, martèle Yvan Monka. Les jeunes, qui passent déjà des heures sur les écrans, doivent pouvoir parler à des adultes dans la vie réelle ! »

Source : https://www.la-croix.com/Famille/Yvan-Monka-prof-Youtuber-fait-aimer-maths-2021-09-07-1201174206